Pour le trimestre clos le 30 juin 2022
(en milliers de dollars canadiens)
1. Renseignements sur l’organisation
L’ACSTA est une société d’État visée par la partie I de l’annexe III de la Loi sur la gestion des finances publiques. Elle est un mandataire de Sa Majesté du chef du Canada. L’ACSTA est chargée d’assurer la sûreté d’aspects précis du système de transport aérien, qu’il s’agisse du contrôle des passagers et des bagages, ou du contrôle des travailleurs des aéroports.
L’ACSTA est financée au moyen de crédits parlementaires et rend compte au Parlement par l’entremise du ministre des Transports. Au cours des exercises précédentes, l’ACSTA avait fourni des services de contrôle aux aéroports désignés et non désignés selon le principe de recouvrement des coûts. Dans le contexte de la pandémie de COVID-19, aucun service de ce type n’a été fourni du 1er avril 2020 au 24 juin 2022, date à laquelle l’ACSTA a repris les services de contrôle auprès de l’administration aéroportuaire de Muskoka. Cette entente est en vigueur jusqu’au 6 septembre 2022.
Le Conseil d’administration a autorisé la publication des présents états financiers intermédiaires résumés le 24 août 2022.
2. Base d’établissement
Les états financiers intermédiaires résumés ont été établis conformément à l’article 131.1 de la Loi sur la gestion des finances publiques et à la Norme comptable internationale 34, Information financière intermédiaire (IAS 34), telle qu’elle est publiée par le Conseil des normes comptables internationales (IASB) et approuvée par le Conseil des normes comptables du Canada.
L’article 131.1 de la Loi sur la gestion des finances publiques exige que la plupart des sociétés d’État mères préparent et publient des rapports financiers trimestriels conformément à la Directive sur les normes comptables : Lignes directrice GC 5200 : Rapport financier trimestriel des sociétés d’État du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada. Les présents états financiers intermédiaires résumés n’ont pas été audités ni examinés par l’auditeur externe de l’ACSTA.
Comme l’autorise l’IAS 34, les présents états financiers intermédiaires sont présentés de façon résumée et, par conséquent, ne renferment pas toutes les informations qui doivent être fournies pour être conformes, dans tous les aspects significatifs, aux dispositions des IFRS relatives aux informations à fournir applicables aux états financiers annuels. Les présents états financiers intermédiaires résumés sont destinés à actualiser les informations fournies dans le jeu complet d’états financiers annuels audités le plus récent. Par conséquent, ils devraient être lus conjointement avec les états financiers annuels audités pour l’exercice clos le 31 mars 2022.
3. Résumé des principales méthodes comptables
(a) Base d’évaluation
Les états financiers ont été préparés selon la méthode du coût historique, sauf dans les cas permis ou requis par les IFRS, comme l’explique la présente note. Le coût historique est généralement fondé sur la juste valeur de la contrepartie donnée en échange des biens et services à la date de la transaction.
(b) Utilisation d’estimations et de jugements
La préparation des états financiers en conformité avec les IFRS demande à la direction de poser des jugements, d’établir des estimations et d’avancer des hypothèses en se basant sur ce qu’elle connaît. Ces décisions affectent les montants présentés et les informations fournies dans les états financiers et les notes complémentaires. Les résultats réels pourraient différer des jugements, des estimations et des hypothèses.
Pour établir ses estimations et avancer ses hypothèses, la direction se fonde sur de l’information venant de l’extérieur et des conditions observables, autant que possible, qui sont complétées par une analyse effectuée en interne, s’il y a lieu. Ces estimations et ces hypothèses ont été appliquées de la même manière qu’au cours des périodes antérieures. Il n’y a pas d’engagements, d’événements ou d’incertitudes susceptibles d’avoir une incidence significative, à la connaissance de la direction, sur les méthodes ou les hypothèses utilisées pour établir les estimations présentées dans les états financiers.
Les estimations et les hypothèses sous-jacentes sont examinées régulièrement par la direction, et les changements à ces estimations sont comptabilisés de manière prospective dans la période du changement, si le changement n’affecte que cette période, ou dans la période du changement et les périodes ultérieures si celles-ci sont également concernées par le changement.
Les estimations et hypothèses essentielles utilisées pour la préparation de ces états financiers sont notamment :
- note 3 d), note 3 f), note 6 et note 7 – Immobilisations corporelles et immobilisations incorporelles
Les principales estimations utilisées pour les immobilisations corporelles concernent leur durée d’utilité et la valeur des travaux en cours. La principale estimation utilisée pour les immobilisations incorporelles concerne leur durée d’utilité. Pour établir la durée d’utilité attendue de ces actifs, l’ACSTA prend en compte l’expérience acquise du passé, les tendances observées dans son domaine d’activités et des facteurs internes, tels que l’évolution des technologies et les attentes relatives à la période de service des actifs. Des changements aux estimations de la durée d’utilité affecteraient les charges futures au titre de l’amortissement et les valeurs comptables futures des actifs. Pour déterminer la valeur des travaux en cours, l’ACSTA prend en compte les estimations fournies par des experts internes et externes concernant l’état d’avancement d’un projet d’intégration de matériel. Des changements à l’état d’avancement affecteraient les fournisseurs et autres créditeurs et les valeurs des actifs. - note 3 h), note 8 et note 11 – Actifs au titre de droits d’utilisation et obligations locatives
Les principales estimations utilisées pour les actifs au titre de droits d’utilisation et les obligations locatives concernent la détermination du taux d’emprunt marginal appliqué pour calculer la valeur actualisée des paiements de loyers lorsque le taux d’intérêt implicite du contrat de location ne peut pas être déterminé facilement. Comme l’ACSTA n’a pas de pouvoir d’emprunt et qu’en pratique, elle ne bénéficie pas de taux d’emprunt facilement observables qui ont été approuvés ou accordés par une institution financière, elle détermine son taux d’emprunt marginal en se fondant sur le taux des obligations à coupon zéro de la Banque du Canada, l’écart de crédit propre à l’ACSTA et l’écart de crédit propre aux contrats. L’écart de crédit propre à l’ACSTA et l’écart de crédit propre aux contrats sont fondés sur la courbe de rendement accessible au public des organismes canadiens ayant une cote de la catégorie investissement. Le taux appliqué par l’ACSTA pour actualiser les paiements de loyers repose aussi sur la durée des contrats identifiés. - note 3 j) et note 9 – Avantages du personnel
Les principales estimations relatives aux avantages du personnel touchent le taux d’actualisation, le taux de mortalité, le taux d’inflation, le taux d’augmentation de la rémunération à long terme et les taux d’évolution hypothétique des coûts médicaux. Pour poser ses hypothèses, l’ACSTA prend en compte l’expérience acquise du passé, l’expertise de ses actuaires et les conditions et taux actuels du marché. Des changements à ces hypothèses affecteraient les actifs et passifs au titre des régimes d’avantages du personnel, ainsi que la performance financière et les autres éléments du résultat global. Une analyse de sensibilité des changements aux principales hypothèses est présentée à la note 9.
Les jugements essentiels posés par la direction au moment de préparer les états financiers sont notamment :
- note 3 f) et note 7 – Immobilisations incorporelles
Des jugements sont requis pour déterminer le moment où les immobilisations incorporelles générées à l’interne entrent dans la phase de développement. Pour déterminer à quel moment les coûts doivent être comptabilisés comme immobilisations incorporelles, la direction pose un jugement quant au moment où les critères d’inscription à l’actif sont respectés, tel qu’il est expliqué à la note 3 f). Des changements aux jugements posés par la direction affecteraient la valeur comptable des immobilisations incorporelles ainsi que leur amortissement futur. - note 3(h), note 8 and note 11 – Actifs au titre de droits d’utilisation et obligations locatives
Des jugements doivent être portés pour déterminer s’il existe une certitude raisonnable que des options de prolongation ou de résiliation des contrats qui contiennent un contrat de location seront exercées. Pour ce faire, la direction tient compte d’un certain nombre de facteurs, notamment la nature des activités de l’ACSTA, la proximité d’autres emplacements, les tendances historiques en matière de prolongation des contrats, les conditions du marché, les améliorations locatives apportées récemment et les clauses de résiliation propres aux contrats.
Il faut porter des jugements pour déterminer si les paiements de loyers variables correspondent à des paiements fixes en substance. Les paiements de loyers fixes en substance sont des paiements qui, même si leur forme peut comporter une variabilité, sont en substance inévitables. Ces paiements sont pris en compte dans l’évaluation de l’obligation locative. Pour déterminer si des paiements variables sont des paiements fixes en substance, l’ACSTA examine les contrats de location en vue de déterminer la nature des paiements, plus particulièrement si des paiements sont susceptibles de faire l’objet d’ajustements en fonction des coûts engagés ou si des paiements sont fondés sur des services dont la nature est variable. - note 3 k) et note 10 – Provisions et éventualités
Il faut poser des jugements pour déterminer l’existence d’obligations juridiques ou implicites et pour évaluer la probabilité d’une sortie d’avantages économiques futurs. Pour déterminer à quel moment il convient d’enregistrer une provision, la direction formule des hypothèses sur le montant, la probabilité et le calendrier des sorties de fonds. La nature de la provision, les opinions et les points de vue des conseillers juridiques et d’autres conseillers, l’expérience vécue dans des circonstances semblables et toute décision de la direction concernant la manière dont l’ACSTA entend gérer l’obligation sont autant de facteurs susceptibles d’affecter les hypothèses. Des changements à ces hypothèses affecteraient la comptabilisation de la provision et la performance financière. - note 3 l) – Produits
L’évaluation et la comptabilisation des produits requièrent l’utilisation d’estimations et de jugements pour établir si un contrat existe, définir les obligations de prestation, la répartition du prix de transaction et la méthode pour déterminer la mesure dans laquelle l’obligation de prestation est remplie et, donc, le calendrier de comptabilisation des produits.
Pour établir si un contrat avec un client existe aux fins de la comptabilisation des produits, l’ACSTA détermine si certains critères sont remplis, notamment s’il est plus probable qu’improbable que la contrepartie sera perçue auprès du client. Lorsqu’elle effectue cette évaluation à la passation d’un contrat avec un client, l’ACSTA tient compte de facteurs qui peuvent inclure les résultats de la vérification de la solvabilité du client, les antécédents de crédit du client et la capacité de l’ACSTA à limiter les pertes en cessant de fournir des services en cas de non-paiement.
La nature de la promesse contenue dans les contrats de l’ACTSA avec les autorités aéroportuaires est de fournir des services de contrôle supplémentaires dans les aéroports désignés et des services de contrôle dans les aéroports non désignés. Le contrôle consiste en différentes activités, dont aucune prise individuellement ne procure un avantage à l’administration aéroportuaire. Toutes les activités sont donc des intrants qui forment l’extrant de ces services de contrôle. Par conséquent, l’ACSTA a déterminé que la promesse contenue dans le contrat, qui est la prestation des services de contrôle pendant la durée du contrat, constitue une obligation de prestation.
La contrepartie attendue pour les services de contrôle est variable de par sa nature et exige que deux jugements clés soient portés pour pouvoir déterminer quand comptabiliser les produits :
(i) la méthode utilisée pour évaluer le degré d’avancement à laquelle l’obligation de prestation est remplie;
(ii) l’évaluation et la répartition de toute contrepartie variable.
Étant donné que les services sont fournis de façon continue et qu’ils sont substantiellement les mêmes, l’ACSTA a établi qu’une évaluation du degré d’avancement fondée sur le temps écoulé est ce qui dépeint le mieux le transfert de services au client. De plus, étant donné que la contrepartie variable est versée à l’ACSTA en échange de ses efforts pour fournir les services, elle est répartie entre les tranches de temps et comptabilisée au fur et à mesure que les services sont rendus au client.
(c) Stocks
Les stocks sont composés de pièces de rechange acquises pour l’entretien du matériel, d’uniformes d’agents de contrôle et du matériel pour l’utilisation de la CIZR. Les stocks sont comptabilisés au moindre du coût et de leur valeur nette de réalisation. Le coût des stocks est déterminé à l’aide de la méthode du coût moyen pondéré, et la valeur nette de réalisation correspond au coût de remplacement.
(d) Immobilisations corporelles
Les immobilisations corporelles comprennent le matériel de contrôle, le matériel pour l’utilisation de la CIZR, les ordinateurs, les logiciels intégrés et le matériel électronique, le mobilier et le matériel de bureau, les améliorations locatives et les travaux en cours.
(i) Comptabilisation et évaluation
Les immobilisations corporelles sont comptabilisées au coût après déduction du cumul des amortissements, à l’exception des travaux en cours qui sont comptabilisés au coût, mais dont l’amortissement ne débute qu’au moment où l’actif est prêt à être mis en service. Le coût comprend les dépenses directement attribuables à l’acquisition et à l’installation des immobilisations corporelles, y compris les coûts d’intégration rattachés à leur installation dans les aéroports pour les amener dans l’état où ils doivent se trouver aux fins de leur utilisation prévue. Ces coûts comprennent des systèmes de convoyeur, plateformes et autres structures requis pour relier le matériel de contrôle aux infrastructures aéroportuaires.
Les travaux en cours englobent les coûts relatifs aux projets d’intégration non terminés à la clôture de l’exercice. La valeur des travaux en cours à cette date est déterminée en fonction des estimations qui sont préparées par des experts indépendants ou par la direction, selon l’évaluation des risques effectuée par la direction.
Lorsque des composantes importantes d’une immobilisation corporelle ont des durées d’utilité différentes, elles sont amorties séparément.
La valeur comptable d’une immobilisation corporelle est décomptabilisée lors de sa sortie ou lorsqu’aucun avantage économique futur n’est attendu de son utilisation ou de sa sortie. Les gains réalisés et les pertes subies à la sortie d’une immobilisation corporelle, qui sont comptabilisés dans la performance financière, sont déterminés en faisant la différence entre le produit obtenu de la sortie, le cas échéant, et la valeur comptable.
(ii) Coûts ultérieurs
Les coûts ultérieurs sont incorporés à la valeur comptable des immobilisations corporelles ou comptabilisés en tant qu’actif distinct, le cas échéant, seulement s’il est probable que l’ACSTA bénéficie d’avantages économiques futurs associés à cet élément et que le coût de l’élément puisse être évalué de façon fiable. Les coûts de l’entretien courant des immobilisations corporelles sont comptabilisés dans la performance financière au moment où ils sont engagés.
(iii) Amortissement
L’amortissement est calculé selon le mode linéaire sur la durée d’utilité estimée des immobilisations corporelles.
Catégories d’actif | Durée d’utilité |
---|---|
Matériel de CPE | 10 à 15 ans |
Matériel de CBE | 10 à 15 ans |
Matériel de CNP | 10 à 15 ans |
Matériel pour l’utilisation de la CIZR | 5 ans |
Ordinateurs, logiciels intégrés et matériels électroniques | 3 à 10 ans |
Mobilier et matériel de bureau | 5 ans |
Les améliorations locatives sont amorties selon le mode linéaire sur la durée la plus courte entre la durée du contrat de location et la durée d’utilité estimée des améliorations locatives.
Les méthodes d’amortissement, les durées d’utilité estimées et les valeurs résiduelles sont examinées au moins une fois par année.
(e) Actifs détenus en vue de la vente
L’ACSTA classe ses immobilisations corporelles comme détenues en vue de la vente si leur valeur comptable est recouvrée principalement au moyen d’une transaction de vente plutôt que par une utilisation continue. Cette condition est satisfaite uniquement lorsque l’actif est disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel, et que sa vente est hautement probable. Un actif détenu en vue de la vente est évalué au plus faible de sa valeur comptable ou de sa juste valeur diminuée des coûts de la vente. L’amortissement sur un actif classé comme détenu en vue de la vente cesse.
(f) Immobilisations incorporelles
Le coût attribuable à l’achat et à la préparation, en vue de leur utilisation, de licences d’utilisation de logiciels acquises séparément est inscrit à l’actif.
Certains coûts relatifs au développement de logiciels qui seront utilisés à l’interne ou qui serviront à fournir des services de contrôle sont inscrits à l’actif une fois qu’un projet a dépassé la phase préliminaire de la conception et a atteint la phase de développement. Les coûts de développement qui sont directement attribuables à la conception et à la mise à l’essai de logiciels identifiables et uniques qui sont contrôlés par l’ACSTA sont comptabilisés en tant qu’immobilisations incorporelles lorsque les critères suivants sont respectés :
- la faisabilité technique de l’achèvement du logiciel en vue de sa mise en service est démontrée;
- la direction a l’intention d’achever le logiciel et de le mettre en service;
- la capacité d’utiliser le logiciel est démontrée;
- la façon dont le logiciel générera des avantages économiques futurs probables peut être démontrée;
- des ressources techniques, financières et autres, appropriées pour achever le développement du logiciel et le mettre en service sont disponibles;
- les dépenses attribuables au logiciel au cours de son développement peuvent être évaluées avec fiabilité.
Les coûts incorporables dans le coût d’un actif comprennent les coûts internes et externes, mais sont limités à ceux qui sont directement attribuables au projet. Tous les autres coûts relatifs au développement ou à l’entretien de logiciels sont comptabilisés en charges au moment où ils sont engagés.
Les immobilisations incorporelles sont amorties selon le mode linéaire sur leur durée d’utilité estimée qui varie de cinq à quinze ans.
(g) Dépréciation
Au cours de chaque période de présentation de l’information financière, les valeurs comptables des immobilisations corporelles et incorporelles de l’ACSTA sont passées en revue au niveau des unités génératrices de trésorerie (UGT) pour déterminer s’il existe un quelconque indice de dépréciation. Aux fins du test de dépréciation, une UGT est le plus petit groupe d’actifs qui génère des entrées de trésorerie largement indépendantes des entrées de trésorerie générées par d’autres actifs ou groupes d’actifs.
Selon le modèle d’affaires de l’ACSTA, aucun actif ne génère des flux de trésorerie largement indépendants des flux de trésorerie générés par d’autres actifs et passifs. Au contraire, tous les actifs de l’ACSTA interagissent en appui aux activités faisant partie de son mandat. Ces activités sont principalement financées par des crédits parlementaires. Globalement, les niveaux de trésorerie respectent les exigences et les décisions en matière de politique publique, et les fonds budgétaires sont versés à l’ACSTA dans leur totalité. Par conséquent, l’ACSTA est considérée comme étant une UGT. Les actifs sont testés au niveau de l’UGT lorsqu’il n’est pas possible de les tester individuellement.
Les immobilisations corporelles et incorporelles sont passées en revue à la fin de chaque période de présentation de l’information financière afin de déterminer s’il existe un quelconque indice de dépréciation et elles sont considérées comme étant dépréciées lorsqu’elles ne peuvent plus contribuer à la réalisation du mandat de l’ACSTA. Dans le cas contraire, les durées d’utilité estimées des immobilisations corporelles et incorporelles sont revues et des ajustements à l’amortissement sont comptabilisés sur une base prospective, si nécessaire.
(h) Contrats de location
À la date de passation d’un contrat, l’ACSTA évalue si celui-ci est ou contient un contrat de location en déterminant si le contrat lui confère le droit de contrôler l’utilisation d’un bien déterminé pour un certain temps moyennant une contrepartie. Pour tout contrat de location identifié, l’ACSTA comptabilise un actif au titre du droit d’utilisation et une obligation locative à la date du début du contrat.
L’actif au titre du droit d’utilisation est initialement évalué au coût en fonction des éléments suivants :
- le montant initial de l’obligation locative;
- le cas échéant, les paiements de loyers versés à la date de début ou avant cette date, déduction faite des avantages incitatifs à la location reçus;
- le cas échéant, les coûts directs initiaux engagés;
- une estimation des coûts qu’il faudra engager pour le démantèlement et le retrait du bien sous-jacent ou pour la restauration du lieu où la remise en état du bien sous-jacent.
L’actif au titre du droit d’utilisation est, par la suite, évalué au coût, diminué du cumul des amortissements. La valeur comptable de l’actif au titre du droit d’utilisation peut être réduite du montant des pertes de valeur, le cas échéant, et ajustée pour tenir compte de certaines réévaluations de l’obligation locative, s’il y en a.
L’actif au titre du droit d’utilisation est amorti selon la méthode linéaire sur la période la plus courte de la durée du contrat de location ou de la durée d’utilité estimée du bien sous-jacent. La durée des contrats de location comprend toute option de prolongation si l’ACSTA a la certitude raisonnable qu’elle exercera cette option.
L’obligation locative est initialement évaluée à la valeur actualisée des paiements de loyers qui n’ont pas encore été versés à la date de début, actualisée selon le taux d’intérêt implicite du contrat de location ou, s’il est impossible de déterminer facilement ce taux, en appliquant le taux d’emprunt marginal de l’ACSTA, comme cela est indiqué dans la note 3 b).
Les paiements de loyers pris en compte dans l’évaluation de l’obligation locative sont les suivants, le cas échéant :
- les paiements fixes (y compris les paiements fixes en substances, le cas échéant), déduction faite des avantages incitatifs à la location à recevoir;
- les paiements de loyers variables qui sont fonction d’un indice ou d’un taux, initialement évalués au moyen de l’indice ou du taux en vigueur à la date de début;
- les sommes que l’ACSTA s’attend à devoir payer au titre de garanties de valeur résiduelle;
- le prix d’exercice de l’option d’achat si l’ACSTA a la certitude raisonnable d’exercer celle-ci;
- les pénalités exigées en cas de résiliation du contrat de location, si la durée du contrat de location reflète l’exercice par l’ACSTA de l’option de résiliation du contrat de location.
L’écart de crédit propre à l’ACSTA et l’écart de crédit propre aux contrats sont fondés sur la courbe de rendement accessible au public des organismes canadiens ayant une cote de la catégorie investissement.
Les paiements de loyers variables qui ne sont pas fonction d’un indice ou d’un taux et ne sont pas des paiements fixes en substances ne sont pas pris en compte dans l’évaluation de l’obligation locative, et par la suite, de l’actif au titre du droit d’utilisation. Ces paiements sont passés en charges dans la période où ils ont été engagés.
L’obligation locative est ultérieurement évaluée au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Elle fait l’objet d’une réévaluation dans l’une ou l’autre des situations suivantes :
- il y a un changement dans la durée du contrat, notamment dans l’évaluation de la certitude d’exercer une option de prolongation, auquel cas l’obligation locative est réévaluée en actualisant les paiements de loyers révisés en fonction de la nouvelle durée du contrat à l’aide d’un taux d’actualisation révisé;
- il y a eu un changement dans les paiements en raison de la variation d’un indice ou d’un taux ou un changement dans les paiements attendus au titre d’une garantie de valeur résiduelle, auquel cas l’obligation locative est réévaluée en actualisant les paiements de loyers révisés à l’aide du taux d’actualisation initial;
- un contrat de location est modifié et la modification n’est pas comptabilisée comme un contrat distinct, auquel cas l’obligation locative est réévaluée en actualisant les paiements de loyers révisés à l’aide d’un taux d’actualisation révisé.
Selon la nature et l’utilisation de ses actifs de droits d’utilisation, l’ACSTA a classé les biens sous-jacents dans les deux catégories suivantes : espaces à bureaux et centres de données. Pour la catégorie « espaces à bureaux », l’ACSTA comptabilise les composantes locatives et toutes les composantes non locatives des contrats comme une seule composante locative. Pour les biens de la catégorie « centres de données », l’ACSTA sépare les composantes non locatives des composantes locatives et les comptabilise séparément.
L’ACSTA ne comptabilise pas d’actifs au titre de droits d’utilisation ni d’obligations locatives pour les contrats à court terme dont la durée est de 12 mois ou moins ou les contrats de location de faible valeur. Les paiements de loyers associés à ces contrats sont comptabilisés en charges selon la méthode linéaire sur la durée du contrat.
(i) Instruments financiers
(i) Instruments financiers non dérivés
Les actifs financiers non dérivés comprennent la trésorerie et les débiteurs se rapportant aux services de contrôle supplémentaires et les services de contrôle dans les aéroports non désignés. Les autres débiteurs ne sont pas classés comme des actifs financiers non dérivés parce qu’ils ne constituent pas des droits contractuels, mais plutôt le résultat d’exigences légales imposées par le gouvernement fédéral et ses homologues provinciaux.
L’ACSTA classe les actifs financiers non dérivés dans la catégorie des actifs financiers évalués au coût amorti. Ces actifs financiers sont comptabilisés initialement à leur juste valeur. Ils sont par la suite évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. L’évaluation est basée sur le modèle économique que suit l’ACSTA pour gérer ses actifs financiers et les conditions contractuelles des flux de trésorerie (les actifs financiers sont détenus à la seule fin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels, lesquels correspondent uniquement à des remboursements de principal et à des versements d’intérêts). Si le modèle économique de l’ACSTA devait changer, le classement serait réévalué.
À chaque date de clôture, l’ACSTA évalue, de manière prospective, les pertes de crédit attendues sur tous les actifs financiers évalués au coût amorti. Pour les comptes clients, l’ACSTA applique la méthode simplifiée de l’IFRS 9, Instruments financiers selon laquelle les pertes de crédit attendues pour la durée de la vie sont comptabilisées à partir de la comptabilisation initiale des débiteurs. L’ACSTA n’a pas inscrit de provision pour pertes de crédit sur la trésorerie en raison de l’excellente qualité de crédit des institutions financières auprès desquelles l’ACSTA détient ce genre d’instruments.
L’ACSTA décomptabilise un actif financier non dérivé lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie de l’actif financier sont soit perçus, sont arrivés à expiration ou sont transférés à une autre partie.
Les passifs financiers non dérivés comprennent les fournisseurs et autres créditeurs et les retenues de garantie.
L’ACSTA classe les passifs financiers non dérivés dans la catégorie des passifs financiers évalués au coût amorti. Les passifs financiers non dérivés sont comptabilisés à la date de transaction à laquelle l’ACSTA devient partie aux dispositions contractuelles de l’instrument. Ces passifs financiers sont comptabilisés initialement à la juste valeur plus les coûts de transaction directement imputables. Par la suite, ces passifs financiers sont évalués au coût amorti au moyen de la méthode du taux d’intérêt effectif.
L’ACSTA décomptabilise un passif financier non dérivé lorsque les obligations contractuelles sont acquittées, résiliées ou expirées.
(ii) Instruments financiers dérivés
Les instruments financiers dérivés comprennent les contrats de change à terme conclus par l’ACSTA dans le but de gérer son exposition au risque de change. L’ACSTA n’applique pas la comptabilité de couverture à ses instruments financiers dérivés.
Les instruments financiers dérivés sont classés comme évalués à la juste valeur par le biais du résultat net. Ces instruments sont comptabilisés initialement à la juste valeur à la date à laquelle l’ACSTA conclut les contrats dérivés. Par la suite, les instruments financiers dérivés sont évalués à la juste valeur. La variation de la juste valeur qui en résulte est comptabilisée dans la performance financière à l’état intermédiaire résumé du résultat global. L’ACSTA décomptabilise un instrument financier dérivé au moment de son règlement.
Les justes valeurs des instruments financiers dérivés sont présentées à l’état intermédiaire résumé de la situation financière; les justes valeurs positives sont présentées comme des actifs financiers dérivés et les justes valeurs négatives, comme des passifs financiers dérivés. Tout actif ou passif financier dérivé venant à échéance dans plus de douze mois après la fin de la période est classé comme non courant.
(j) Avantages du personnel
(i) Régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies
L’actif et le passif au titre des avantages du personnel présenté à l’état intermédiaire résumé de la situation financière représentent, respectivement, l’excédent ou le déficit actuel de chacun des régimes de retraite à prestations définies et de l’autre régime à prestations définies de l’ACSTA. L’excédent ou le déficit est calculé en estimant le montant des avantages futurs acquis par les membres du personnel en contrepartie des services rendus dans l’exercice considéré et les exercices antérieurs. Les avantages futurs sont ensuite actualisés en appliquant un taux d’actualisation déterminé à la fin de la période afin d’établir leur valeur actualisée. L’obligation est constatée sur la période de service de l’employé déterminée actuariellement à l’aide de la méthode des unités de crédit projetées. Dans la mesure où cela s’applique, la juste valeur des actifs des régimes est déduite de la valeur actualisée de l’obligation au titre des avantages futurs. Tout excédent résultant de ce calcul ne peut dépasser la valeur actualisée des avantages économiques disponibles sous forme de remboursements par les régimes ou de diminutions des cotisations futures aux régimes.
Le coût des prestations définies est formé des éléments suivants :
- le coût des services;
- les intérêts nets sur l’actif ou le passif net au titre des prestations définies;
- les frais administratifs;
- les réévaluations.
Le coût des services est calculé séparément pour chaque régime en utilisant la méthode des unités de crédit projetées, et des évaluations actuarielles à des fins comptables sont établies à la clôture de chaque exercice. Le coût des services rendus au cours de la période est comptabilisé en frais relatifs aux employés dans la performance financière. Les cotisations des membres sont comptabilisées en réduction du coût des services rendus de la période au cours de laquelle les services correspondants ont été rendus. Le coût des services passés est comptabilisé en frais relatifs aux employés dans la performance financière à la première des deux dates suivantes : la date de modification du régime, ou la date à laquelle sont comptabilisés les coûts de restructuration correspondants ou les indemnités de cessation d’emploi. Les frais administratifs portés en déduction des actifs des régimes au cours de la période ne comprennent pas les coûts de gestion des actifs, puisque ceux-ci sont déduits du rendement des actifs des régimes.
Le calcul des intérêts nets se fait en appliquant au passif ou à l’actif net au titre des prestations définies le taux utilisé pour actualiser l’obligation au titre des avantages postérieurs à l’emploi, compte tenu de la variation de l’actif ou du passif net au titre des prestations définies attribuable aux cotisations et paiements de prestations au cours de la période. Le taux d’actualisation est déterminé par référence aux taux de rendement, au début de la période, du marché des obligations d’entreprise de haute qualité et des obligations provinciales :
a) ayant une durée globale équivalente à la durée respective de chaque obligation au titre des prestations définies;
b) étant libellées dans la monnaie dans laquelle les prestations sont censées être versées.
Les intérêts nets sont comptabilisés à titre de frais relatifs aux employés dans la performance financière.
Les réévaluations des régimes à prestations définies comprennent les écarts actuariels (gains ou pertes), le rendement des actifs des régimes (à l’exclusion des intérêts) et la variation de l’effet du plafond de l’actif (s’il y a lieu). Lorsqu’un régime capitalisé donne lieu à un actif net au titre des prestations de retraite, l’effet du plafond de l’actif pourrait être réévalué s’il est établi que l’excédent ne fournira pas d’avantages économiques futurs en ce qui concerne les coûts des services futurs. Ces avantages économiques futurs sont possibles en vertu des modalités des régimes de retraite à prestations définies de l’ACSTA, qui permettent à l’ACSTA de suspendre ses cotisations lorsque certains seuils de capitalisation sont atteints.
Les réévaluations des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans les autres éléments du résultat global et ajoutées directement au surplus (déficit) accumulé sans être reclassées en performance financière dans une période ultérieure.
(ii) Régime d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies
Les cotisations de l’employeur au régime de retraite à cotisations définies sont comptabilisées en frais relatifs aux employés dans la performance financière lorsque les employés ont rendu les services ouvrant droit aux cotisations.
(iii) Indemnités de cessation d’emploi
Des indemnités de cessation d’emploi sont versées soit lorsque l’ACSTA décide de mettre fin à un emploi ou qu’un membre du personnel décide d’accepter une offre d’indemnités en échange de la cessation de son emploi. L’ACSTA comptabilise ces indemnités à la première des dates suivantes : la date à laquelle elle ne peut plus retirer son offre d’indemnités ou la date à laquelle les coûts de restructuration sont comptabilisés si les indemnités font partie d’un plan de restructuration. Si les indemnités doivent être versées plus de 12 mois après la clôture de la période, le passif est calculé en actualisant l’obligation pour déterminer sa valeur actualisée.
(iv) Avantages du personnel à court terme
Les avantages du personnel à court terme, tels que les salaires, les congés annuels et les primes, sont évalués sur une base non actualisée et comptabilisés en charges au fur et à mesure que les services correspondants sont rendus. Un passif est comptabilisé dans les fournisseurs et autres créditeurs pour le montant que l’ACSTA s’attend à payer lorsqu’elle a une obligation actuelle juridique ou implicite d’effectuer ces paiements du fait de services rendus par le passé par l’employé et qu’une estimation fiable de l’obligation peut être établie.
(k) Provisions et éventualités
Une provision est un passif dont l’échéance ou le montant est incertain. Une provision est comptabilisée lorsque l’ACSTA a une obligation actuelle (juridique ou implicite) résultant d’un événement passé; qu’il est probable qu’une sortie de ressources représentatives d’avantages économiques sera nécessaire pour éteindre l’obligation; et que le montant de l’obligation peut être estimé de manière fiable.
Les passifs éventuels ne sont pas comptabilisés à l’état intermédiaire résumé de la situation financière. Ces passifs peuvent résulter d’une incertitude quant à l’existence d’une obligation, ou représenter un passif actuel dont le règlement n’est pas probable ou, dans de rares cas, une obligation dont le montant ne peut être évalué de manière fiable. Un passif est comptabilisé lorsque son existence est confirmée par un événement futur, que le règlement devient probable et qu’il est possible de l’évaluer de manière fiable. Sauf si la possibilité d’une sortie de ressources représentatives d’avantages économiques pour régler l’obligation est faible, un passif éventuel est présenté dans l’une ou l’autre des situations suivantes :
- une obligation potentielle résultant d’événements passés et dont l’existence ne sera confirmée que par la survenance (ou non) d’un ou de plusieurs événements futurs incertains qui ne sont pas totalement sous le contrôle de l’ACSTA; ou
- une obligation actuelle résultant d’événements passés, mais qui n’est pas comptabilisée, car il n’est pas probable qu’une sortie de ressources représentatives d’avantages économiques soit nécessaire pour éteindre l’obligation, ou le montant de l’obligation ne peut être évalué avec une fiabilité suffisante.
(i) Litiges
Dans le cours normal de ses activités, l’ACSTA est partie à divers litiges l’opposant à des tiers demandant le paiement de contreparties monétaires. Une provision est comptabilisée dans la mesure où la direction estime qu’il est probable qu’un litige résultant d’événements passés donne naissance à une obligation actuelle juridique ou implicite, dont le montant peut être estimé de manière fiable. Si l’on peut déterminer de manière raisonnable que la sortie de trésorerie associée au litige se fera dans plus de 12 mois suivant la période considérée, la provision est déterminée en actualisant les flux de trésorerie futurs attendus à un taux qui reflète les appréciations actuelles du marché de la valeur temps de l’argent et des risques propres au passif concerné.
(ii) Coûts de démantèlement
L’ACSTA a des obligations futures liées au traitement écologique de la sortie de certains matériels de contrôle et de la remise en état, à la fin des contrats de location, de locaux loués, selon les modalités convenues. Dans la mesure où il est probable que ces obligations entraînent une sortie d’avantages économiques, l’ACSTA comptabilise une provision pour passifs au titre du démantèlement et les coûts sont comptabilisés comme partie intégrante de la valeur comptable de l’actif sous-jacent et amortis sur la durée d’utilité estimée de cet actif.
(l) Produits
(i) Services de contrôle supplémentaires et autres services de contrôle
Les produits des activités ordinaires tirés des contrats conclus avec des clients de l’ACSTA proviennent des services de contrôle supplémentaires fournis aux aéroports désignés et des autres services de contrôle fournis aux aéroports non désignés, selon la méthode du recouvrement des coûts. Un contrat pour ces services de contrôle existe lorsqu’il est probable qu’une contrepartie sera recouvrée, que le contrat a une substance commerciale, que les droits aux services de contrôle et les conditions de paiement sont identifiables, et que les parties ont approuvé le contrat et se sont engagées à remplir leurs obligations. Les contrats peuvent avoir des modalités stipulées variables, mais ils peuvent être annulés en tout temps par l’une ou l’autre des parties, sous réserve d’une période de préavis à respecter. Les paiements pour les services sont exigibles dans les 30 jours suivant la facturation.
Les produits tirés de ces services de contrôle sont comptabilisés dans la performance financière au moment où le client obtient le contrôle du service, ce qui se produit au fur et à mesure que les services de contrôle sont fournis. Une mesure fondée sur le temps écoulé est utilisée pour mesurer le degré d’avancement du transfert des services au client.
Les produits sont évalués au prix de transaction, qui est le montant auquel l’ACSTA s’attend à avoir droit en échange de ces services de contrôle. Le prix de transaction est basé sur les services de contrôle fournis par l’ACSTA et les tarifs mentionnés au contrat. Il exclut les taxes perçues au nom de tiers. Étant donné que ces services de contrôle représentent une obligation unique de prestation, il n’est pas nécessaire d’effectuer une répartition.
(ii) Produits financiers
Les produits financiers sont principalement constitués de produits d’intérêts provenant des soldes de trésorerie. Ils sont comptabilisés dans la performance financière de l’exercice au cours duquel ils sont gagnés.
(m) Financement public
Les crédits parlementaires reçus du gouvernement du Canada constituent la principale source de financement de l’ACSTA. Ils sont comptabilisés à titre de subventions publiques dans la performance financière sur une base systématique pour les périodes au cours desquelles l’ACSTA a passé en charges les coûts correspondants qui sont censés être compensés par les subventions.
Les crédits liés aux charges d’exploitation futures sont comptabilisés à titre de financement public différé lié aux charges d’exploitation et sont constatés dans la performance financière de l’exercice au cours duquel les charges correspondantes sont engagées. Les crédits utilisés pour l’acquisition d’immobilisations corporelles et d’immobilisations incorporelles sont comptabilisés en tant que financement public différé lié aux dépenses en immobilisations et amortis selon la même méthode que les immobilisations connexes.
Lors de la sortie d’actifs amortissables financés par ces crédits, le solde du financement public différé qui est rattaché à ces actifs est comptabilisé dans la performance financière de la période au cours de laquelle la sortie a lieu.
Les crédits utilisés pour les paiements de loyers sont comptabilisés dans la performance financière de l’exercice au cours duquel les paiements de loyers sont effectués.
Les crédits parlementaires non utilisés à la clôture de l’exercice sont périmés ou reportés aux exercices ultérieurs.
(n) Charges financières
Les charges financières, qui comprennent principalement les charges d’intérêts associées aux obligations locatives de l’ACSTA, sont comptabilisées dans la performance financière de la période au cours de laquelle elles sont engagées.
(o) Conversion de devises
Les transactions en monnaie étrangère sont converties aux taux de change en vigueur aux dates des transactions. Les gains et les pertes de change liés au règlement de ces transactions et de la conversion d’actifs ou de passifs monétaires libellés en monnaie étrangère aux taux de change en vigueur à la date de clôture sont comptabilisés dans la performance financière. Les actifs et les passifs non monétaires sont convertis au taux de change en vigueur aux dates où les actifs ont été acquis ou aux dates où les obligations sont contractées.
4. Clients et autres débiteurs
Les clients et autres débiteurs sont composés des éléments suivants :
(en milliers de dollars canadiens) | 30 juin 2022 | 31 mars 2022 |
---|---|---|
Crédits parlementaires (note 17) | 80 616 $ | 91 760 $ |
TPS et TVH à recouvrer | 4 933 | 6 937 |
TVP à recouvrer | 882 | 1 973 |
Services de contrôle – autres | 7 | - |
86 438 $ | 100 670 $ |
Les modalités de crédit relatives aux comptes clients sont de 30 jours. Au 30 juin 2022 et au 31 mars 2022, aucun montant inclus dans les clients et autres débiteurs n’était en souffrance.
5. Stocks
Les stocks sont composés des éléments suivants :
(en milliers de dollars canadiens) | 30 juin 2022 | 31 mars 2022 |
---|---|---|
Pièces de rechange | 9 613 $ | 9 733 $ |
CIZR | 585 | 854 |
Uniformes | 352 | 819 |
10 550 $ | 11 406 $ |
6. Immobilisations corporelles
Le rapprochement des immobilisations corporelles se présente comme suit :
(en milliers de dollars canadiens) | Matériel de CPE | Matériel de CBE | Matériel de CNP | Matériel pour l’utilisa-tion de la CIZR | Ordinateurs, logiciels intégrés et matériel électronique | Mobilier et matériel de bureau | Amélio-rations locatives | Travaux en cours | Total |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Coût | |||||||||
Solde au 31 mars 2021 | 160 467 $ | 662 284 $ | 20 919 $ | 5 336 $ | 31 045 $ | 129 $ | 10 113 $ | 18 642 $ | 908 935 $ |
Entrées | 400 | 1 016 | - | 226 | 118 | - | - | 4 017 | 5 777 |
Sorties | (2 394) | (5 630) | - | - | - | - | - | - | (8 024) |
Radiations | (616) | (736) | (200) | (1 736) | (2 092) | - | - | (54) | (5 434) |
Pertes de valeur | - | - | - | - | (1 582) | - | - | (358) | (1 940) |
Reclassements | 4 992 | 1 077 | 3 | 163 | 1 443 | - | - | (7 704) | (26) |
Solde au 31 mars 2022 | 162 849 $ | 658 011 $ | 20 722 $ | 3 989 $ | 28 932 $ | 129 $ | 10 113 $ | 14 543 $ | 899 288 $ |
Solde au 31 mars 2022 | 162 849 $ | 658 011 $ | 20 722 $ | 3 989 $ | 28 932 $ | 129 $ | 10 113 $ | 14 543 $ | 899 288 $ |
Entrées | 4 | 14 | - | 18 | - | - | - | 1 468 | 1 504 |
Sorties | (224) | (182) | - | (32) | (13) | - | (140) | - | (591) |
Radiations | - | - | - | (76) | (254) | - | - | (7) | (337) |
Reclassements | 2 997 | 495 | - | - | 25 | - | - | (3 517) | - |
Solde au 30 juin 2022 | 165 626 $ | 658 338 $ | 20 722 $ | 3 899 $ | 28 690 $ | 129 $ | 9 973 $ | 12 487 $ | 899 864 $ |
Amortissement cumulé | |||||||||
Solde au 31 mars 2021 | 109 590 $ | 289 287 $ | 15 012 $ | 4 206 $ | 18 051 $ | 72 $ | 9 148 $ | - $ | 445 366 $ |
Amortissement | 8 971 | 59 943 | 1 115 | 383 | 3 649 | 23 | 379 | - | 74 463 |
Sorties | (2 394) | (5 630) | - | - | - | - | - | - | (8 024) |
Radiations | (555) | (706) | (154) | (1 736) | (2 092) | - | - | - | (5 243) |
Solde au 31 mars 2022 | 115 612 $ | 342 894 $ | 15 973 $ | 2 853 $ | 19 608 $ | 95 $ | 9 527 $ | - $ | 506 562 $ |
Solde au 31 mars 2022 | 115 612 $ | 342 894 $ | 15 973 $ | 2 853 $ | 19 608 $ | 95 $ | 9 527 $ | - $ | 506 562 $ |
Amortissement | 1 198 | 7 302 | 148 | 97 | 740 | 6 | 77 | - | 9 568 |
Sorties | (224) | (182) | - | (32) | (13) | - | (140) | - | (591) |
Radiations | - | - | - | (76) | (245) | - | - | - | (321) |
Solde au 30 juin 2022 | 116 586 $ | 350 014 $ | 16 121 $ | 2 842 $ | 20 090 $ | 101 $ | 9 464 $ | - $ | 515 218 $ |
Valeurs comptables | |||||||||
Au 31 mars 2022 | 47 237 $ | 315 117 $ | 4 749 $ | 1 136 $ | 9 324 $ | 34 $ | 586 $ | 14 543 $ | 392 726 $ |
Au 30 juin 2022 | 49 040 $ | 308 324 $ | 4 601 $ | 1 057 $ | 8 600 $ | 28 $ | 509 $ | 12 487 $ | 384 646 $ |
Au 31 mars 2022, la durée de vie utile estimée de certains matériels de contrôle et des actifs logiciels connexes du réseau centralisé, a été évaluée et révisée, passant de 10 ans à 15 ans, afin de mieux refléter leur cycle de vie anticipée. Le changement d’estimation comptable sera comptabilisé sur une base prospective à compter du 1er avril 2022.
7. Immobilisations incorporelles
Le rapprochement des immobilisations incorporelles se présente comme suit :
(en milliers de dollars canadiens) | Logiciels acquis à l’extérieur | Logiciels créés à l’interne | En développement | Total |
---|---|---|---|---|
Coût | ||||
Solde au 31 mars 2021 | 11 154 $ | 20 844 $ | 73 $ | 32 071 $ |
Entrées | 439 | 39 | - | 478 |
Radiations | (776) | (395) | - | (1 171) |
Reclassements | 26 | 73 | (73) | 26 |
Solde au 31 mars 2022 | 10 843 $ | 20 561 $ | - $ | 31 404 $ |
Solde au 31 mars 2022 | 10 843 $ | 20 561 $ | - $ | 31 404 $ |
Entrées | - | - | 113 | 113 |
Radiations | - | (235) | - | (235) |
Solde au 30 juin 2022 | 10 843 $ | 20 326 $ | 113 $ | 31 282 $ |
Amortissement cumulé | ||||
Solde au 31 mars 2021 | 5 268 $ | 9 969 $ | - $ | 15 237 $ |
Amortissement | 1 028 | 1 560 | - | 2 588 |
Radiations | (771) | (395) | - | (1 166) |
Solde au 31 mars 2022 | 5 525 $ | 11 134 $ | - $ | 16 659 $ |
Solde au 31 mars 2022 | 5 525 $ | 11 134 $ | - $ | 16 659 $ |
Amortissement | 200 | 340 | - | 540 |
Radiations | - | (235) | - | (235) |
Solde au 30 juin 2022 | 5 725 $ | 11 239 $ | - $ | 16 964 $ |
Valeurs comptables | ||||
Au 31 mars 2022 | 5 318 $ | 9 427 $ | - $ | 14 745 $ |
Au 30 juin 2022 | 5 118 $ | 9 087 $ | 113 $ | 14 318 $ |
8. Actifs au titre de droits d’utilisation
Le rapprochement des actifs au titre de droits d’utilisation se présente comme suit :
(en milliers de dollars canadiens) | Espaces à bureaux |
Centres de données |
Total |
---|---|---|---|
Solde au 31 mars 2021 | 8 566 $ | 1 371 $ | 9 937 $ |
Entrées | 10 292 | - | 10 292 |
Diminutions | (49) | - | (49) |
Amortissement | (3 343) | (268) | (3 611) |
Solde au 31 mars 2022 | 15 466 $ | 1 103 $ | 16 569 $ |
Solde au 31 mars 2022 | 15 466 $ | 1 103 $ | 16 569 $ |
Amortissement | (837) | (52) | (889) |
Solde au 30 juin 2022 | 14 629 $ | 1 051 $ | 15 680 $ |
9. Avantages du personnel
(a) Actif et passif au titre des avantages du personnel
L’actif et le passif au titre des avantages du personnel comptabilisés et présentés dans l’état intermédiaire résumé de la situation financière se présentent comme suit :
(en milliers de dollars canadiens) | 30 juin 2022 | 31 mars 2022 |
---|---|---|
Actif au titre des avantages du personnel | ||
Régime de retraite enregistré (RRE) | 57 635 $ | 53 600 $ |
Régime de retraite supplémentaire (RRS) | 3 394 | 3 350 |
61 029 | 56 950 | |
Passif au titre des avantages du personnel | ||
Autre régime à prestations définies (ARPD) | (15 986) | (19 107) |
(15 986) | (19 107) | |
Avantages du personnel – actif net | 45 043 $ | 37 843 $ |
(b) Coûts des avantages du personnel
Les composantes des coûts des avantages du personnel se présentent comme suit :
(en milliers de dollars canadiens) | Trimestres clos le 30 juin | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
RRE | RRS | ARPD | Total | |||||
2022 | 2021 | 2022 | 2021 | 2022 | 2021 | 2022 | 2021 | |
Coût (produits) des prestations définies comptabilisé en performance financière | ||||||||
Coût des services rendus au cours de la période | 1 397 $ | 1 726 $ | 14 $ | 20 $ | 224 $ | 256 $ | 1 635 $ | 2 002 $ |
Frais administratifs | 94 | 94 | 4 | 4 | - | - | 98 | 98 |
Charges d’intérêts sur les passifs au titre des prestations définies | 2 130 | 1 939 | 49 | 46 | 199 | 183 | 2 378 | 2 168 |
Produits d’intérêts sur les actifs des régimes | (2 625) | (2 186) | (82) | (68) | - | - | (2 707) | (2 254) |
996 $ | 1 573 $ | (15) $ | 2 $ | 423 $ | 439 $ | 1 404 $ | 2 014 $ | |
Réévaluation des régimes à prestations définies comptabilisée dans les autres éléments du résultat global | ||||||||
Rendement des actifs des régimes, à l’exclusion des produits d’intérêts | (31 620) $ | 11 543 $ | (698) $ | 213 $ | - $ | - $ | (32 318) $ | 11 756 $ |
Gains (pertes) actuariels | 35 655 | (11 764) | 707 | (248) | 3 490 | (1 151) | 39 852 | (13 163) |
4 035 $ | (221) $ | 9 $ | (35) $ | 3 490 $ | (1 151) $ | 7 534 $ | (1 407) $ |
Pour le trimestre clos le 30 juin 2022, l’ACSTA a comptabilisé une charge de 272 $ (246 $ en 2021) pour la composante « cotisations définies » du RRE.
(c) Principales hypothèses actuarielles
Les hypothèses utilisées pour évaluer les actifs et passifs au titre des régimes à prestations définies sont examinées et, au besoin, modifiées à chaque période de présentation de l’information financière. Cet examen porte habituellement sur les taux d’actualisation et le taux de rendement réel des actifs du régime par rapport aux taux estimés précédemment, afin de refléter les hypothèses et les circonstances actuelles. Les modifications apportées des hypothèses actuarielles entraînent des gains ou des pertes de réévaluation comptabilisés dans les autres éléments du résultat global.
Pour le trimestre clos le 30 juin 2022, des gains de réévaluation de 7 534 $ ont été réalisés à la suite d’une augmentation du taux d’actualisation de 100 points de base (de 4,00 % au 31 mars 2022 à 5,00 % au 30 juin 2022). Ces gains ont partiellement été compensés par un taux de rendement réel des actifs du régime inférieur à celui qu’a utilisé l’ACSTA dans ses hypothèses pour le RRE (taux réel de -11,33 % par rapport au taux anticipé de 1,00 %).
Pour le trimestre clos le 30 juin 2022, des pertes de réévaluation de 1 407 $ ont été occasionnées par la diminution du taux d’actualisation de 25 points de base (de 3,50 % au 31 mars 2021 à 3,25 % au 30 juin 2021). Ces pertes ont partiellement été compensées par un taux de rendement réel des actifs des régimes supérieur à celui qu’a utilisé l’ACSTA dans ses hypothèses pour le RRE (taux réel de 4,65 % par rapport au taux anticipé de 0,88 %).
(d) Cotisations de l’employeur
Les cotisations de l’employeur versées aux régimes à prestations définies se présentent comme suit :
(en milliers de dollars canadiens) | Trimestres clos le 30 juin | |
---|---|---|
2022 | 2021 | |
Cotisations de l’employeur | ||
RRE | 996 $ | 2 722 $ |
RRS | 20 | - |
ARPD | 54 | 46 |
1 070 $ | 2 768 $ |
Les cotisations totales de l’employeur aux régimes à prestations définies sont estimées à 6 611 $ pour l’exercice se terminant le 31 mars 2023.
10. Provisions et éventualités
(a) Provisions
Divers recours, contrôles et poursuites ont été intentés ou déposés contre l’ACSTA. En raison de leur nature, ces montants comportent de nombreuses incertitudes, et le dénouement de chaque affaire n’est pas toujours prévisible. Les provisions ont été déterminées en fonction du résultat d’analyses internes, de consultations auprès d’experts externes en la matière et de tous les renseignements disponibles au moment de la préparation des états financiers.
La provision au 30 juin 2022 est liée à des montants évalués par Transports Canada et n’a pas changé depuis le 31 mars 2022.
(b) Éventualités
Les passifs éventuels de l’ACSTA comprennent les réclamations et poursuites judiciaires, ainsi que les coûts de démantèlement, pour lesquels aucune provision n’est comptabilisée.
(i) Litiges et poursuites judiciaires
Au 30 juin 2022, il n’y avait aucune poursuite judiciaire importante en cours contre l’ACSTA.
(ii) Coûts de démantèlement
Au cours du trimestre clos le 30 juin 2022, il n’y a pas eu de changements significatifs concernant les éventualités liées aux coûts de démantèlement de l’ACSTA. La note 10(b)(ii) des états financiers annuels audités de l’exercice clos le 31 mars 2022 contient une description de ces coûts.
11. Obligations locatives
L’ACSTA a conclu des contrats de location pour des espaces à bureaux et des centres de données. L’ACSTA a pris en compte les options de prolongation pour évaluer ses obligations locatives lorsqu’elle avait la certitude raisonnable de les exercer.
Le rapprochement des obligations locatives se présente comme suit :
(en milliers de dollars canadiens) | 30 juin 2022 | 31 mars 2022 |
---|---|---|
Solde à l’ouverture de la période | 17 236 $ | 10 674 $ |
Entrées | - | 10 430 |
Diminutions | - | (49) |
Paiements de loyers (note 14) | (1 006) | (4 014) |
Charges financières | 69 | 194 |
Réévaluation au titre du taux de change | - | 1 |
Solde à la clôture de la période | 16 299 $ | 17 236 $ |
Solde à la clôture de la période | ||
Partie courante | 2 640 $ | 3 129 $ |
Partie non courante | 13 659 $ | 14 107 $ |
(en milliers de dollars canadiens) | Trimestres clos le 30 juin | |
---|---|---|
2022 | 2021 | |
Paiements de loyers variables | 699 $ | 548 $ |
Contrats de location de faible valeur | 15 | 17 |
Contrats de location à court terme | - | 15 |
Autres frais de location (note 13) | 714 $ | 580 $ |
Pour le trimestre clos le 30 juin 2022, le total des sorties de trésorerie relatives aux contrats de location comptabilisé par l’ACSTA s’élève à 1 720 $ (1 611 $ en 2021).
Le tableau ci-après présente une analyse des échéances des flux de trésorerie non actualisés pour les obligations locatives :
(en milliers de dollars canadiens) | 30 juin 2022 | 31 mars 2022 |
---|---|---|
1 an au plus | 2 990 $ | 5 931 $ |
Plus de 1 an, mais 5 ans au plus | 16 945 | 13 852 |
Plus de 5 ans | 2 754 | 3 387 |
22 689 $ | 23 170 $ |
12. Financement public différé
Le rapprochement du passif au titre du financement public différé se présente comme suit :
(en milliers de dollars canadiens) | 30 juin 2022 | 31 mars 2022 |
---|---|---|
Financement public différé lié aux charges d’exploitation | ||
Solde à l’ouverture de la période | 18 241 $ | 21 079 $ |
Crédits parlementaires utilisés pour le financement des charges d’exploitation (note 14) | 192 233 | 674 625 |
Crédits parlementaires pour les charges d’exploitation comptabilisés dans la performance financière | (192 718) | (677 463) |
Solde à la clôture de la période | 17 756 $ | 18 241 $ |
Financement public différé lié aux dépenses en immobilisations | ||
Solde à l’ouverture de la période | 406 579 $ | 479 306 $ |
Crédits parlementaires utilisés pour le financement des dépenses en immobilisations (note 14) | 1 617 | 6 259 |
Amortissement du financement public différé lié aux dépenses en immobilisations comptabilisé dans la performance financière | (10 086) | (78 986) |
Solde à la clôture de la période | 398 110 $ | 406 579 $ |
Total du financement public différé à la clôture de la période | 415 866 $ | 424 820 $ |
Se reporter à la note 14 pour obtenir un complément d’information sur le financement public.
13. Charges
L’état intermédiaire résumé du résultat global présente les charges d’exploitation par activité de programme. Le tableau ci-après présente les charges d’exploitation par catégorie principale :
(en milliers de dollars canadiens) | Trimestres clos le 30 juin | |
---|---|---|
2022 | 2021 | |
Services de contrôle et autres coûts connexes | ||
Paiements versés aux fournisseurs de services de contrôle | 156 751 $ | 119 617 $ |
Uniformes et autres coûts rattachés au contrôle | 2 669 | 2 664 |
Matériel de détection de traces d’explosifs et biens non durables | 2 163 | 523 |
161 583 | 122 804 | |
Exploitation et entretien du matériel | ||
Entretien du matériel et pièces de rechange | 9 426 | 8 446 |
CIZR | 277 | 172 |
Formation et certification | 162 | 57 |
9 865 | 8 675 | |
Soutien des programmes et services généraux | ||
Frais relatifs aux employés | 16 895 | 17 307 |
Services professionnels et autres coûts liés aux affaires1 | 2 071 | 1 381 |
Frais de bureau et frais informatiques | 2 024 | 1 501 |
Autres frais administratifs2 | 1 653 | 1 539 |
Autres frais de location (note 11) | 714 | 580 |
Communications et sensibilisation du public | 163 | 49 |
23 520 | 22 357 | |
Amortissement | ||
Amortissement des immobilisations corporelles (note 6) | 9 568 | 18 952 |
Amortissement des actifs au titre de droits d’utilisation (note 8) | 889 | 893 |
Amortissement des immobilisations incorporelles (note 7) | 540 | 648 |
10 997 | 20 493 | |
205 965 $ | 174 329 $ |
1 Les autres coûts liés aux affaires comprennent les frais de déplacement, les coûts et frais liés aux conférences et aux réunions, et les divers droits d’adhésion et les frais d’association.
2 Les autres frais administratifs englobent les coûts d’assurance, de réseau et de téléphonie et l’entretien des installations.
14. Financement public
Puisque le Résumé du plan d’entreprise 2022-2023 à 2026-2027 de l’ACSTA n’a pas encore été déposé devant le Parlement, il n’est actuellement pas possible de publier le montant total des crédits parlementaires disponibles pour l’exercice en cours. C’est pour cette raison que le rapprochement des crédits parlementaires approuvés et des crédits parlementaires utilisés n’est pas fourni.
(en milliers de dollars canadiens) | Trimestres clos le 30 juin | |
---|---|---|
2022 | 2021 | |
Crédits parlementaires reçus | 206 000 $ | 154 000 $ |
Montants reçus liés aux périodes précédentes | (89 625) | (98 694) |
Crédits parlementaires à recevoir | 75 858 | 96 098 |
Crédits parlementaires utilisés pour le financement des charges d’exploitation (note 12) | 192 233 $ | 151 404 $ |
Le tableau ci-après présente le rapprochement entre les crédits parlementaires reçus et à recevoir pour le financement des charges d’exploitation et les crédits utilisés :
(en milliers de dollars canadiens) | Trimestres clos le 30 juin | |
---|---|---|
2022 | 2021 | |
Montants à recevoir liés aux périodes précédentes | (2 135) $ | (12 093) $ |
Crédits parlementaires à recevoir | 3 752 | 14 387 |
Crédits parlementaires utilisés pour le financement des dépenses en immobilisations (note 12) | 1 617 | 2 294 |
Crédits parlementaires utilisés pour le financement des paiements de loyers (note 11) | 1 006 | 1 031 |
Crédits parlementaires utilisés pour le financement des dépenses en immobilisations et les paiements de loyers | 2 623 $ | 3 325 $ |
15. Juste valeur des instruments financiers
Les instruments financiers dérivés sont comptabilisés à la juste valeur dans l’état intermédiaire résumé de la situation financière. La juste valeur de la trésorerie, des fournisseurs et autres créditeurs et des retenues de garantie courantes correspond approximativement à leur valeur comptable étant donné que ces instruments sont à court terme.
Les valeurs comptables et les justes valeurs correspondantes des autres actifs et passifs financiers de l’ACSTA sont les suivantes :
(en milliers de dollars canadiens) | 30 juin 2022 | 31 mars 2022 | ||
---|---|---|---|---|
Valeur comptable |
Juste valeur (niveau 2) |
Valeur comptable |
Juste valeur (niveau 2) |
|
Instruments financiers évalués à la juste valeur | ||||
Actifs financiers dérivés 1 | 497 $ | 497 $ | 40 $ | 40 $ |
1 La juste valeur est basée sur un modèle de flux de trésorerie actualisé reposant sur des données observables.
Il n’y a eu aucun transfert entre les niveaux au cours du trimestre clos le 30 juin 2022 ou de l’exercice
clos le 31 mars 2022.
16. Accords contractuels
Dans le cours normal de ses activités, l’ACSTA conclut des accords contractuels pour l’acquisition de biens et services. Ces accords contractuels doivent respecter les crédits autorisés et être assortis de droits de résiliation qui permettent à l’ACSTA de mettre fin aux contrats, à sa discrétion et sans pénalité. Les accords les plus importants sont les contrats signés avec les fournisseurs de services de contrôle pour la prestation de tels services ainsi qu’avec les fournisseurs de matériel de contrôle et des services d’entretien de ce matériel.
Le tableau ci-après présente les soldes, avant les taxes applicables, de ces accords contractuels :
(en milliers de dollars canadiens) | 30 juin 2022 | 31 mars 2022 |
---|---|---|
Exploitation | 1 672 890 $ | 1 816 147 $ |
Immobilisations | 10 891 | 5 814 |
1 683 781 $ | 1 821 961 $ |
Pendant le trimestre clos le 30 juin 2022, l’ACSTA a signé un contrat avec un nouveau fournisseur de service d’entretien d’équipement de contrôle. La transition entre le fournisseur actuel et le nouveau fournisseur a commencé et se poursuivra tout au long de l’exercice 2022-2023.
17. Transactions entre parties liées
L’ACSTA a conclu les transactions importantes suivantes avec des parties liées au cours de l’exercice.
(a) Gouvernement du Canada, ses organismes et autres sociétés d’État
L’ACSTA appartient à part entière au gouvernement du Canada et est liée par contrôle commun aux autres ministères, organismes et sociétés d’État du gouvernement du Canada. L’ACSTA conclut des transactions avec ces entités dans le cours normal de ses activités. Ces transactions entre parties liées sont conclues aux mêmes conditions normales que celles qui s’appliquent à l’ensemble des particuliers et des sociétés.
Les crédits parlementaires reçus du gouvernement du Canada constituent la principale source de financement de l’ACSTA. Pour le trimestre clos le 30 juin 2022, le financement public de 203 810 $ (173 446 $ en 2021), qui a été comptabilisé dans l’état intermédiaire résumé du résultat global, comprend les crédits parlementaires pour les charges d’exploitation, les crédits parlementaires pour les paiements de loyers et l’amortissement du financement public différé lié aux dépenses en immobilisations. Des crédits parlementaires à recevoir de 80 616 $ (91 760 $ au 31 mars 2022) sont inclus dans les clients et aux débiteurs qui sont présentés à l’état intermédiaire résumé de la situation financière.
(b) Transactions avec les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi de l’ACSTA
Les transactions avec le RRE, le RRS et l’ARPD sont conclues dans le cours normal des activités. Les transactions effectuées avec les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi de l’ACSTA correspondent au versement des cotisations telles qu’elles sont présentées à la note 9. Il n’y a eu aucune autre transaction au cours du trimestre.
18. Variation nette des soldes du fonds de roulement et informations supplémentaires sur les flux
La variation nette des soldes du fonds de roulement s’établit comme suit :
(en milliers de dollars canadiens) | Trimestres clos le 30 juin | |
---|---|---|
2022 | 2021 | |
Diminution des clients et autres débiteurs | 15 849 $ | 1 509 $ |
Diminution des stocks | 929 | 421 |
(Augmentation) diminution des dépenses payées d’avance | (371) | 851 |
Augmentation des fournisseurs et autres créditeurs | 19 460 | 15 159 |
Augmentation des retenues de garantie | 4 | - |
Diminution du financement public différé lié aux charges d’exploitation | (485) | (1 461) |
35 386 $ | 16 479 $ |