(non audité)
Pour le trimestre et la la période de neuf mois clos le 31 décembre 2023
(en milliers de dollars canadiens)
Le compte rendu de la direction présente les principales activités et initiatives ainsi que les risques et les résultats financiers importants de l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien (ACSTA) pour le trimestre et la période de neuf mois clos le 31 décembre 2023. Ce compte rendu devrait être lu en parallèle avec les états financiers intermédiaires résumés non audités de l’ACSTA pour le trimestre et la période de neuf mois clos le 31 décembre 2023, qui ont été préparés conformément à l’article 131.1 de la Loi sur la gestion des finances publiques et à la norme comptable internationale 34, Information financière intermédiaire (IAS 34). Ce compte rendu devrait aussi être lu conjointement avec le Rapport annuel 2023 de l’ACSTA, le Rapport financier trimestriel pour le trimestre clos le 30 juin 2023 et le Rapport financier trimestriel pour le trimestre et la période de six mois clos le 30 septembre 2023. Les informations communiquées dans le présent rapport sont exprimées en milliers de dollars canadiens et sont à jour au 22 février 2024, sauf indication contraire.
Aperçu de l’organisation
Établie le 1er avril 2002, l’ACSTA est une société d’État mandataire, financée par des crédits parlementaires. Elle rend compte au Parlement par l’intermédiaire du ministre des Transports. Sa mission est de protéger le public en assurant la sûreté d’aspects critiques du système de transport aérien.
L’ACSTA s’acquitte du mandat d’effectuer le contrôle de sécurité dans 89 aéroports désignés au pays au moyen d’un modèle faisant appel à des fournisseurs de services de contrôle externes. Jouant un rôle central dans le système d’aviation civile du Canada, l’ACSTA est chargée d’exécuter les quatre activités suivantes qui sont prévues dans son mandat :
- le contrôle préembarquement (CPE) : Le contrôle de tous les passagers, de leurs bagages de cabine et de leurs effets personnels avant leur entrée dans la zone sécurisée d’une aérogare.
- le contrôle des bagages enregistrés (CBE) : Le contrôle de tous les bagages enregistrés (ou bagages de soute) des passagers afin de détecter des articles interdits, comme les explosifs, avant qu’ils soient chargés dans un aéronef.
- le contrôle des non-passagers : Le contrôle de tous les non-passagers, tels que le personnel navigant, le personnel de piste et les fournisseurs de services, ainsi que leurs effets personnels (y compris les véhicules et leur contenu) qui pénètrent dans les zones réglementées des aéroports qui présentent les risques les plus élevés.
- le programme de carte d’identité pour les zones réglementées (CIZR) : La gestion du système qui utilise des lecteurs biométriques de l’iris et des empreintes digitales pour permettre aux non-passagers d’accéder aux zones réglementées de l’aéroport. L’administration aéroportuaire est l’autorité de dernière instance en matière de l’accès aux zones réglementées d’un aéroport.
En plus des activités prévues dans son mandat, l’ACSTA a conclu une entente avec Transports Canada (TC) afin d’effectuer le contrôle du fret dans les petits aéroports où il est possible de le faire. Ce programme, destiné à contrôler de petites quantités de fret en dehors des heures de pointe, prévoit l’utilisation du matériel technologique et des ressources en place.
Au cours des années précédentes, l’ACTSA a fourni ces services aux aéroports désignés et non désignés selon le principe de recouvrement des coûts. Il n’existe actuellement aucune disposition permettant à l’ACSTA de fournir des services sur la base du recouvrement des coûts.
Contexte opérationnel
Le budget de 2023 accorde un financement supplémentaire de 1 746 millions de dollars (net) sur trois ans pour continuer à protéger le public en assurant la sûreté des éléments essentiels du système de transport aérien. Ce financement appuie également la mise en œuvre des modifications au contrôle des non-passagers et l’amélioration des niveaux de service relatifs au temps d’attente en 2024-2025.
Le budget de 2023 a également annoncé des initiatives visant à réduire les dépenses publiques. L’ACSTA a défini des options pour faire face aux réductions des budgets consacrés aux services professionnels et aux voyages, ainsi que l’ensemble des charges d’exploitation. L’ACSTA continuera de collaborer avec TC et les organismes centraux pour mettre en œuvre ces réductions, tout en reconnaissant la nature du mandat de l’organisation en matière de services de contrôle de la sûreté du transport aérien.
Selon les statistiques produites par le Système de sûreté des cartes d’embarquement de l’ACSTA, et d’autres sources de données, le nombre de personnes contrôlées au Canada est passé d’environ 14,8 millions de passagers pour le trimestre clos le 30 décembre 2022 à 16,1 millions de passagers pour le trimestre clos le 30 décembre 2023. L’ACSTA continue d’appuyer l’industrie aéronautique en travaillant en étroite collaboration avec ses fournisseurs de services de contrôle, TC et les intervenants externes.
Ententes sur les services de contrôle aux aéroports
Le 23 novembre 2023, l’ACSTA a annoncé les nouveaux contrats de services de contrôle aux aéroports. Les entreprises retenues seront responsables d’offrir des services de contrôle de sûreté dans les aéroports désignés au Canada. Ces nouveaux contrats sont valides du 1er avril 2024 au 31 mars 2029, et sont renouvelables pour deux périodes supplémentaires de cinq ans, à la discrétion de l’ACSTA.
Risques et incertitudes
L’ACSTA maintient une gestion efficace des risques de l’entreprise afin de s’assurer que les risques sont identifiés, évalués et gérés de manière appropriée. Une évaluation complète des risques d’entreprise de l’Administration, des répercussions potentielles et des mesures d’atténuation est publiée dans le Rapport annuel 2023 de l’ACSTA.
Analyse des résultats financiers
État intermédiaire résumé du résultat global
La présente partie du rapport décrit les écarts principaux constatés à l’état intermédiaire résumé du résultat global pour les trimestres et les périodes de neuf mois clos le 31 décembre 2023 et 2022.
Points saillants financiers – État intermédiaire résumé du résultat global
(non audité)
(en milliers de dollars canadiens) | Trimestres clos le 31 décembre | Périodes de neuf mois closes le 31 décembre | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2023 | 2022 | Écart en $ | Écart en % | 2023 | 2022 | Écart en $ | Écart en % | |
Charges 1 | ||||||||
Services de contrôle et autres coûts connexes | 196 089 $ | 180 040 $ | 16 049 $ | 8,9 % | 583 235 $ | 529 488 $ | 53 747 $ | 10,2 % |
Exploitation et entretien du matériel | 12 097 | 10 886 | 1 211 | 11,1 % | 36 243 | 31 183 | 5 060 | 16,2 % |
Soutien des programmes et services généraux | 25 718 | 22 298 | 3 420 | 15,3 % | 72 889 | 67 973 | 4 916 | 7,2 % |
Amortissement | 11 266 | 11 120 | 146 | 1,3 % | 33 730 | 33 162 | 568 | 1,7 % |
Total des charges | 245 170 | 224 344 | 20 826 | 9,3 % | 726 097 | 661 806 | 64 291 | 9,7 % |
Autres charges (produits) | 840 | 590 | 250 | 42,4 % | 992 | (743) | 1 735 | 233,5 % |
Performance financière avant les produits et le financement public | 246 010 | 224 934 | 21 076 | 9,4 % | 727 089 | 661 063 | 66 026 | 10,0 % |
Produits | 772 | 763 | 9 | 1,2 % | 2 269 | 1 573 | 696 | 44,2 % |
Financement public | ||||||||
Crédits parlementaires pour les charges d’exploitation | 232 364 | 211 569 | 20 795 | 9,8 % | 686 087 | 624 048 | 62 039 | 9,9 % |
Amortissement du financement public différé lié aux dépenses en immobilisations | 10 663 | 10 230 | 433 | 4,2 % | 31 610 | 30 421 | 1 189 | 3,9 % |
Crédits parlementaires pour les paiements de loyers | 401 | 859 | (458) | (53,3 %) | 1 462 | 2 878 | (1 416) | (49,2 %) |
Total du financement public | 243 428 | 222 658 | 20 770 | 9,3 % | 719 159 | 657 347 | 61 812 | 9,4 % |
Performance financière | (1 810) $ | (1 513) $ | (297) $ | (19,6 %) | (5 661) $ | (2 143) $ | (3 518) $ | (164,2 %) |
Autres éléments du résultat global | (20 021) | 4 999 | (25 020) | (500,5 %) | (10 678) | 9 383 | (20 061) | (213,8 %) |
Résultat global total | (21 831) $ | 3 486 $ | (25 317) $ | (726,2 %) | (16 339) $ | 7 240 $ | (23 579) $ | ( 325,7 %) |
1 Les charges d’exploitation sont présentées par activité de programme dans l’état intermédiaire résumé du résultat global, alors qu’elles sont présentées par type de charge dans le tableau ci-dessus, conformément à la note complémentaire 13 des états financiers intermédiaires résumés non audités pour le trimestre et la période de neuf mois clos le 31 décembre 2023.
Services de contrôle et autres coûts connexes
Les charges relatives aux services de contrôle et autres coûts connexes ont augmenté de 16 049 $ (8,9 %) et de 53 747 $ (10,2 %) pour le trimestre et la période de neuf mois clos le 31 décembre 2023, respectivement, comparativement aux périodes correspondantes de 2022. Ces augmentations sont principalement attribuables à la hausse des volumes de passagers et d’une augmentation du personnel visant à améliorer les temps d’attente des passagers, ce qui a entraîné l’achat d’heures de contrôle supplémentaires pour un montant de 10 023 $ et de 56 259 $, respectivement. Le niveau du personnel plus élevé permet également à l’ACSTA d’atteindre les objectifs de 2024-2025 en ce qui concerne l’amélioration des temps d’attente des passagers et les changements au programme de contrôle des non-passagers. Ces augmentations sont aussi attribuables aux augmentations du taux de facturation annuel des fournisseurs de services de contrôle totalisant 5 134 $ et de 13 125 $, respectivement, et aux augmentations d’autres coûts connexes relatifs aux services de contrôle de 893 $ et de 1 204 $, respectivement. L’augmentation globale pour la période de neuf mois close le 31 décembre 2023 est partiellement compensée par une baisse des dépenses pour les des programmes visant à soutenir la reprise de l’industrie aéronautique totalisant 16 840 $.
Exploitation et entretien du matériel
Les coûts d’exploitation et d’entretien du matériel ont augmenté de 1 211 $ (11,1 %) et de 5 060 $ (16,2 %) pour le trimestre et la période de neuf mois clos le 31 décembre 2023, respectivement, comparativement aux périodes correspondantes de 2022. Ces augmentations sont principalement attribuables aux coûts associés à la transition de l’ACSTA vers un nouveau fournisseur de services d’entretien et d’autres dépenses liées au matériel.
Soutien des programmes et services généraux
Les charges relatives au soutien des programmes et des services généraux ont augmenté de 3 420 $ (15,3 %) et de 4 916 $ (7,2 %) pour le trimestre et la période de neuf mois clos le 31 décembre 2023, respectivement, comparativement aux périodes correspondantes de 2022. Ces augmentations sont principalement attribuables à la hausse des frais relatifs aux employés, résultant d’une augmentation des effectifs de l’organisation, aux dépenses plus élevées pour les priorités organisationnelles, y compris la modernisation des locaux à bureaux et à la mise à niveau de systèmes clés de l’entreprise.
Financement public
Le gouvernement du Canada reçoit le droit pour la sécurité des passagers du transport aérien et finance l’ACSTA au moyen de crédits provenant du Trésor fédéral pour ses charges d’exploitation et ses dépenses en immobilisations. Les paiements de loyers de l’ACSTA qui sont capitalisés selon la norme IFRS 16 sont financés par les crédits utilisés pour les dépenses en immobilisations.
Crédits parlementaires pour les charges d’exploitation
Les montants des crédits parlementaires pour les charges d’exploitation ont augmenté de 20 795 $ (9,8 %) et de 62 039 $ (9,9 %) pour le trimestre et la période de neuf mois clos le 31 décembre 2023, respectivement, comparativement aux périodes correspondantes de 2022. Ces augmentations sont principalement attribuables à la hausse des charges au titre des services de contrôle et des autres coûts connexes, décrites précédemment.
Amortissement du financement public différé lié aux dépenses en immobilisations
L’amortissement du financement public différé lié aux dépenses en immobilisations a augmenté de 433 $ (4,2 %) et de 1 189 $ (3,9 %) pour le trimestre et la période de neuf mois clos le 31 décembre 2023, respectivement, comparativement aux périodes correspondantes de 2022. Ces augmentations s’expliquent principalement par la hausse du montant de l’amortissement.
Crédits parlementaires pour les paiements de loyers
Les paiements de loyers de l’ACSTA sont généralement versés au cours du mois où les crédits correspondants sont reçus. Il n’y a donc aucun financement public différé associé à ces dépenses.
Les crédits parlementaires pour les paiements de loyers ont diminué comparativement à la période correspondante de 2022, car l’ACSTA a réduit ses espaces de bureaux.
Autres éléments du résultat global
Les autres éléments du résultat global comprennent les réévaluations trimestrielles sans effet sur la trésorerie découlant de modifications apportées aux hypothèses actuarielles et au rendement des actifs des régimes de retraite.
La perte au titre des autres éléments du résultat global de 20 021 $ pour le trimestre clos le 31 décembre 2023 a été attribuable à une perte de réévaluation de 40 771 $ du passif au titre des prestations définies qui s’explique par une diminution du taux d’actualisation de 100 points de base entre le 30 septembre 2023 et le 31 décembre 2023. Cette perte a été compensée par un gain de réévaluation de 20 750 $ résultant d’un taux de rendement réel des actifs des régimes supérieur à celui utilisé par l’ACSTA dans ses hypothèses. Le gain au titre des autres éléments du résultat global de 4 999 $ pour le trimestre clos le 31 décembre 2022 a été attribuable à un gain de réévaluation en raison d’un taux de rendement réel des actifs des régimes supérieur au taux initialement posé comme hypothèse par l’ACSTA.
La perte au titre des autres éléments du résultat global de 10 678 $ pour la période de neuf mois close le 31 décembre 2023 a été attribuable à une perte de réévaluation de 13 472 $ du passif au titre des prestations définies qui s’explique par une diminution du taux d’actualisation de 30 points de base entre le 31 mars 2023 et le 31 décembre 2023. Il a été compensé par un gain de réévaluation de 2 794 $ résultant d’un taux de rendement réel sur les actifs des régimes supérieur au taux posé comme hypothèse par l’ACSTA. Le gain au titre des autres éléments du résultat global de 9 383 $ pour la période de neuf mois clos le 31 décembre 2022 a été attribuable à un gain de réévaluation de 39 852 $ du passif au titre des prestations définies qui s’explique par une augmentation du taux d’actualisation de 100 points de base entre le 31 mars 2022 et le 31 décembre 2022. Il est compensé par une perte de réévaluation de 30 469 $ résultant d’un taux de rendement réel sur les actifs des régimes plus faible que le taux posé comme hypothèse par l’ACSTA.
Pour plus de renseignements, se reporter à la note complémentaire 9 des états financiers intermédiaires résumés non audités.
État intermédiaire résumé de la situation financière
La présente section décrit les principaux écarts observés à l’état intermédiaire résumé de la situation financière au 31 décembre 2023, comparativement au 31 mars 2023.
Points saillants financiers – État intermédiaire résumé de la situation financière
(non audité)
(en milliers de dollars canadiens) | 31 décembre, 2023 | 31 mars, 2023 | Écart en $ | Écart en % |
---|---|---|---|---|
Actifs courants | 152 367 $ | 162 537 $ | (10 170) $ | (6,3%) |
Actifs non courants | 430 405 | 445 772 | (15 367) | (3,4%) |
Total des actifs | 582 772 $ | 608 309 $ | (25 537) $ | (4,2%) |
Passifs courants | 159 123 $ | 164 738 $ | (5 615) $ | (3,4%) |
Passifs non courants | 404 859 | 408 442 | (3 583) | (0,9%) |
Total des passifs | 563 982 $ | 573 180 $ | (9 198) $ | (1,6%) |
Actifs
Les actifs courants ont diminué de 10 170 $ (6,3 %) surtout pour les raisons suivantes :
- une diminution de 5 302 $ de la trésorerie principalement attribuable au moment où les décaissements ont été effectués pour régler les fournisseurs (biens et services);
- une diminution de 2 284 $ au titre des clients et autres débiteurs attribuable à une hausse des crédits parlementaires à recevoir, partiellement compensé par une augmentation des taxes de vente recouvrables; et
- une diminution des charges payées d’avance de 3 170 $ attribuable aux effets de l’amortissement compensé par les entrées.
Les actifs non courants ont diminué de 15 367 $ (3,4 %) surtout pour les raisons suivantes :
- une diminution de 10 077 $ des immobilisations corporelles et incorporelles principalement attribuable à un amortissement totalisant 31 594 $, qui a été partiellement compensé par des acquisitions de 21 599 $;
- une diminution de 9 167 $ au titre des avantages du personnel pour le régime de retraite enregistré de l’ACSTA; et
- une augmentation de 3 877 $ au titre de droits d’utilisation attribuable à des entrées de 6 013 $ principalement dues à une réévaluation de la durée du bail des locaux de l’administration centrale de l’ACSTA, compensée par un amortissement de 2 136 $.
Passifs
Les passifs courants ont diminué de 5 615 $ (3,4 %) surtout pour les raisons suivantes :
- une diminution de 2 562 $ du financement public différé lié aux charges d’exploitation en raison de la réduction des charges payées d’avance, comme cela est indiqué ci-dessus, compensé par une hausse des stocks;
- une diminution de 2 261 $ des fournisseurs et autres créditeurs en raison du moment où les décaissements ont été effectués en lien avec les obligations non réglées auprès des fournisseurs; et
- une diminution de 1 667 $ des retenues de garanties attribuable au déblocage final des fonds associé au programme de recapitalisation du CBE de l’ACSTA.
Les passifs non courants ont diminué de 3 583 $ (0,9 %) surtout pour les raisons suivantes :
- une diminution du financement public différé lié aux dépenses en immobilisations de 10 015 $ découlant d’un amortissement du financement public différé lié aux immobilisations de 31 610 $ dépassant les crédits parlementaires utilisés pour le financement des dépenses en immobilisations de 21 595 $;
- une augmentation de la partie non courante des obligations locatives de 4 503 $ est attribuable à une réévaluation de la durée du bail des locaux de l’administration centrale de l’ACSTA, partiellement compensée par des paiements de loyer continus; et
- une augmentation de 1 794 $ du passif au titre des avantages du personnel pour l’autre régime à prestations définies de l’ACSTA.
Performance financière par rapport au plan d’entreprise
Les activités de l’ACSTA sont financées au moyen des crédits parlementaires accordés par le gouvernement du Canada et sont décrites dans le Résumé du plan d’entreprise 2023-2024 à 2027-2028 de l’ACSTA.
Utilisation des crédits parlementaires
Les crédits parlementaires utilisés sont comptabilisés selon la méthode de comptabilité d’exercice dite « de caisse modifiée ».
Charge d’exploitation
Le tableau ci-après permet d’effectuer un rapprochement entre la performance financière avant le financement public comptabilisée selon les Normes internationales d’information financière (IFRS) et des crédits parlementaires utilisés pour le financement des charges d’exploitation :
Rapprochement de la performance financière et des crédits parlementaires utilisés pour le financement des charges d’exploitation
(non audité)
(en milliers de dollars canadiens) | Trimestres clos le 31 décembre |
Périodes de neuf mois closes le 31 décembre |
||
---|---|---|---|---|
2023 | 2022 | 2023 | 2022 | |
Performance financière avant les produits et le financement public | 246 010 $ | 224 934 $ | 727 089 $ | 661 063 $ |
Produits | ( 772) | ( 763) | (2 269) | (1 573) |
Performance financière avant le financement public | 245 238 | 224 171 | 724 820 | 659 490 |
Éléments sans effet sur la trésorerie | ||||
Amortissement | (11 266) | (11 120) | (33 730) | (33 162) |
Charges à payer pour les frais d'employés 1 | (1 026) | ( 877) | (3 779) | (2 829) |
Variation de la juste valeur des instruments financiers à la juste valeur par le biais du résultat | ( 663) | ( 970) | ( 651) | 503 |
Charges financières sans effet sur la trésorerie liées aux contrats de location | ( 174) | ( 65) | ( 332) | ( 202) |
Perte sur la sortie d’immobilisations corporelles | ( 62) | - | ( 65) | - |
Charges au titre des avantages du personnel 2 | 281 | 291 | ( 283) | 247 |
Gain (perte) de change hors trésorerie comptabilisé en performance financière | 36 | 139 | 124 | 17 |
Radiation d’immobilisations corporelles et incorporelles | - | - | ( 17) | ( 16) |
Crédits utilisés pour les charges d’exploitation | 232 364 $ | 211 569 $ | 686 087 $ | 624 048 $ |
Autres éléments affectant le financement | ||||
Variation nette des charges payées d’avance et des stocks 3 | 550 | 446 | (2 562) | (3 512) |
Total des crédits parlementaires utilisés pour le financement des charges d’exploitation | 232 914 $ | 212 015 $ | 683 525 $ | 620 536 $ |
1 Les charges à payer pour les frais d’employés sont des ajustements comptables qui se composent des sommes engagées au titre de la rémunération variable et des indemnités de vacances utilisées et constituées au 31 décembre 2023. Ces frais sont comptabilisés selon la comptabilité de caisse modifiée seulement à la fin de l’exercice, ce qui donne lieu à un élément de rapprochement lors des périodes intermédiaires.
2 Les charges au titre des avantages du personnel sont comptabilisées dans l’état intermédiaire résumé du résultat global conformément aux IFRS. L’élément de rapprochement susmentionné représente la différence entre les versements en espèces au titre des avantages du personnel et la charge comptable selon les IFRS.
3 Les charges et les stocks payés d’avance au moyen des crédits pour les charges d’exploitation sont passés en charges au fur et à mesure qu’un avantage lié à l’actif est obtenu par l’ACSTA. Ils sont financés au moyen des crédits parlementaires au moment où les achats sont faits, ce qui donne lieu à un élément de rapprochement.
Dépenses en immobilisations
Le tableau ci-après résume le rapprochement entre les dépenses en immobilisations présentées selon les IFRS et les crédits parlementaires utilisés pour le financement des dépenses en immobilisations :
Rapprochement des dépenses en immobilisations et des crédits parlementaires utilisés pour le financement des dépenses en immobilisations
(non audité)
(en milliers de dollars canadiens) | Trimestres clos le 31 décembre |
Périodes de neuf mois closes le 31 décembre |
||
---|---|---|---|---|
2023 | 2022 | 2023 | 2022 | |
Matériel lié aux systèmes de détection d’explosifs (SDE) | 7 146 $ | 4 715 $ | 14 907 $ | 8 208 $ |
Matériel non lié aux systèmes de détection d’explosifs (non SDE) | 2 575 | 869 | 6 692 | 1 726 |
Paiements de loyers | 401 | 859 | 1 462 | 2 878 |
Total des dépenses en immobilisations | 10 122 $ | 6 443 $ | 23 061 $ | 12 812 $ |
Ajustement hors trésorerie pour la conversion de devises en lien avec des dépenses en immobilisations | (20) | (148) | (4) | (148) |
Total des crédits parlementaires utilisés pour le financement des dépenses en immobilisations | 10 102 $ | 6 295 $ | 23 057 $ | 12 664 $ |
Crédits parlementaires utilisés par rapport au plan d’entreprise
Les crédits parlementaires utilisés pour les charges d’exploitation pour la période de neuf mois close le 31 décembre 2023 ont été inférieurs à ce qui était prévu. Cela est principalement dû au retard dans l’introduction des modifications apportées par Transports Canada aux mesures de sûreté relatives au programme de contrôle des non-passagers de l’ACSTA. Le reste des charges d’exploitation correspondent au budget de fonctionnement décrit dans le Résumé du plan d’entreprise 2023-2024 à 2027-2028 approuvé par l’ACSTA pour la période de neuf mois close le 31 décembre 2023.
Les crédits parlementaires utilisés pour les dépenses en immobilisations pour la période de neuf mois close le 31 décembre 2023 ont été inférieurs à ce qui était prévu. Cela est principalement dû aux retards accusés dans les dépenses en immobilisations relativement aux projets liés et non liés aux SDE résultant principalement des retards des fournisseurs et des changements dans les plans des projets aéroportuaires.
L’ACSTA est en voie d’atteindre les objectifs opérationnels et financiers et d’obtenir les résultats financiers pour l’exercice en cours qui sont décrits dans son Résumé du plan d’entreprise 2023-2024 à 2027-2028 qui a été approuvé.